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 Schizophrénie

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Aela
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Aela


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MessageSujet: Schizophrénie   Schizophrénie Icon_minitimeSam 31 Mar - 19:57

Schizophrénie


Le terme de schizophrénies est un regroupement d’affections psychiatriques très différentes dans leur aspect et leur évolution.
Les schizophrénies sont des pathologies psychiatriques d’évolution chronique.
Elles sont caractérisées par une perte de contact avec la réalité et une dissociation de la personnalité.

La schizophrénie se caractérise par plusieurs sortes de symptômes :

* Les symptômes positifs (qui s’ajoutent à l’expérience de la réalité et aux comportements habituels) :

- les hallucinations
- les idées délirantes
- l’obscurcissement de la conscience de soi

* Les symptômes négatifs (reflètent le déclin des fonctions normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexe d’intégration) :

- le manque de motivation (ou apathie)
- la diminution de l’affectivité
- la dépression
- le retrait social
- difficultés de concentration
- pauvreté du langage spontané
- aboulie = diminution progressive de la volonté, difficulté à agir et à prendre des décisions.
- amimie = perte de la capacité de s’exprimer par des gestes correspondant aux idées et aux sentiments.
- apragmatisme = incapacité de maintenir une activité et un comportement bien adaptés aux besoins et aux conditions de vie.

* Les symptômes psychotiques pouvant produire les psychoses :

- impression d’être contrôlé par une force externe
- impression de ne plus être maître de sa pensée
- le vol de la pensée
- l’écho et le commentaire de la pensée
- l’impression que la pensée est transmise à d’autres personnes
- la perception de voix commentant les pensées ou les actions du sujet
- avoir des conversations avec d’autres voix

Les différentes formes de la schizophrénie sont :

1. Schizophrénie paranoïde.
Se caractérise par la prédominance des idées délirantes de persécution, le délire interprétatif, les convictions d'être l'objet d'un complot ou de se trouver au centre d'une intrigue malveillante, la surestimation de soi (les idées de "grandeur", voire de "mission planétaire"), l'anxiété, l'envie ou la jalousie, un esprit contestataire, revendicateur et belliqueux.

2. Hébéphrénie ou désorganisation de la personnalité.
Se caractérise par l'hyperactivité, le manque de concentration, la confusion dans les idées et le discours, le manque de tact et l'excès de familiarité, le comportement inepte et l'indifférence des sentiments.

3. La catatonie.
Le malade se fige obstinément dans l'immobilité et le mutisme et ne réagit pas aux tentatives entreprises pour l'en sortir. Les efforts faits par les proches pour sortir le malade de ses attitudes ou positions bizarrement figées (paralysie "cireuse") peuvent leur donner l'impression que leur malade est comme "paralysé". Cet état peut être entrecoupé par des épisodes d'activité physique excessive et désordonnée. Cette forme est moins souvent signalée de nos jours, sans qu'on sache à quoi attribuer cette moindre fréquence.

4. Schizophrénie avec prépondérance de symptômes "négatifs".
Après un ou deux épisodes aigus (c.à.d. avec symptômes "positifs"), ce sont ensuite, avec peu ou pas de symptômes "positifs", le repli sur soi, l'absence de volonté et de motivation ("l'aboulie") et l'indécision, le comportement excentrique, la confusion des pensées, la pauvreté du discours et leur incohérence, l'apathie et la passivité qui semblent passer à l'avant-plan (certains parlent de "syndrome désorganisé").

5. Formes mixtes.
Ce sont les formes inclassables du fait qu'on y retrouve un mélange des éléments propres aux autres formes. Il faut signaler aussi qu'un même malade peut présenter successivement plusieurs de ces formes.

Causes, facteurs de la schizophrénie

Les causes de la schizophrénie sont encore indéterminées, cependant certains facteurs peuvent conduire à la maladie.

Le risque de développer la maladie est de 10% pour les frères et sœurs d’un patient souffrant de schizophrénie, contre 1% de la population générale. Il est de 46% pour un enfant dont les deux parents sont atteints par la maladie.

L’hérédité n’est qu’un facteur prédisposant parmi d’autres causes possibles. Le fait d’avoir plusieurs parent schizophrènes ne signifie pas pour autant qu’une personne développera la maladie.

Des événements qui se sont produits au cours de la grossesse, beaucoup de stress ou une grippe par exemple, peuvent être des facteurs de risques, tout comme des complications qui seraient survenues au moment de la naissance. Un traumatisme psychologique chez la mère peut avoir un effet néfaste.
Des traumatismes subis durant l’enfance ou le fait d’être venu au monde pendant les mois d’hiver (jours plus courts, risques d’avoir la grippe ou de souffrir d’infections respiratoires plus grands) sont aussi des facteurs possibles.
Les premières phases de développement de l'individu sont déterminantes, en particulier pendant le stade fœtal et à l'occasion des interaction précoces avec la mère.
Il existe à présent des indications claires qu'une exposition prénatale à des infections virales ou bactériennes augmente le risque d'apparition de la schizophrénie, confirmant l'existence d'un lien entre une pathologie développementale et le risque de développer la maladie.
Certains chercheurs suggèrent que c'est une interaction entre des facteurs environnementaux lors de l'enfance et des facteurs de risque neurobiologiques qui détermine la probabilité de développer la schizophrénie à un âge ultérieur. On considère que le développement neurologique de l'enfant est sensible à des éléments caractéristiques d'un cadre social perturbé tels que le trauma, la violence, le manque de chaleur dans les contacts personnels ou l'hostilité. Chacun de ces éléments a été identifié comme facteur de risque. Des recherches ont suggéré que les effets favorables ou défavorables de l'environnement de l'enfant interagissent avec les déterminants génétiques et les processus de développement du système nerveux, avec des conséquences à long terme pour le fonctionnement du cerveau. Cette combinaison de facteurs jouerait un rôle dans la vulnérabilité à la psychose qui se manifeste plus tard à l'âge adulte.


Le rôle de la dopamine dans cette maladie a été proposé à partir de l'observation de l'amélioration des symptômes délirants et de la dissociation avec l'utilisation des neuroleptiques au moment de leur découverte, ce rouage intervient mais n'est qu'un aspect d'une conjonction très complexe de facteurs. Ainsi sur le plan neurochimiques bien d'autres neuromédiateurs jouent des rôle dans la schizophrénie comme par exemple la sérotonine. Chaque fois qu'un nouvel éclairage est porté sur l'un d'entre eux son implication dans la vie psychique est avidement explorée par les chercheurs dans tous les champs de la psychopathologie
On relate également des variations anatomiques du volume des ventricules du cerveau, qui est plus important chez les schizophrènes,et de leur symétrie, qui n'est plus conservée, mais rien de systématique pour autant.

Les comorbidités, ou association d'autres pathologies, sont fréquentes dans les schizophrénies : intoxication, abus et dépendance aux substances, troubles anxieux, troubles de l'humeur, suicide, handicap social, iatrogénie. Globalement, les patients schizophrènes vivent 10 à 12 ans de moins en moyenne que l'espérance de vie dans la population générale.

Traitement médicamenteux

Les neuroleptiques typiques et atypiques, dénomés récemment pour des raisons essentiellement commerciales antipsychotiques sont les principaux médicaments utilisés dans le traitement des schizophrénies ou des troubles voisins. Ils ne guérissent pas la maladie, ils contribuent à la soigner, et en atténuent quelques symptômes. Ils présentent des effets secondaires dont certains sont corrigés par des traitements dits "correcteurs". On peut les associer à d'autres psychotropes (anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs). Les traitements médicamenteux ne sont qu'un aspect généralement indispensable mais jamais suffisant dans des soins complexes. Le traitement est un processus long et difficile.

Source : wikipedia, doctissimo, http://users.skynet.be/sisyphe/schizophrenie.asp, http://www.lilly.fr/patho/neuropsy/schizophrenie_symptomes.html, mens-sana.
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