Technique de projection astrale

Ma technique de voyage astral


Il est préférable de se préparer psychologiquement avant de tenter une projection astrale surtout lorsqu’on débute. Les moines tibétains vont jusqu’à réciter des incantations (mantras). Nous, nous pouvons nous contenter de méditer et de ce répéter une phrase du genre :

« Tel jour, je ferais un voyage astral, je n’aurais pas peur, je resterais conscient et me se souviendrais de tout lorsque j’aurais regagné mon corps. » C’est un exemple.

Certaines personnes réussiront leur premier voyage astral conscient rapidement, d’autres mettront plusieurs mois, voir des années, MAIS tout le monde peut réussir un voyage astral. Nous en faisons tous, chaque nuit lorsque nous dormons, seulement nous n’en gardons aucun souvenir la plupart du temps.

Une fois prêt psychologiquement, on peut commencer sa tentative de projection astrale. Il faut choisir un soir où l’on est sûr de ne pas être déranger. Surtout, il ne faut être ni trop fatigué, ni excité.

Voilà comment je m’y prends :

Après méditation je m’allonge sur mon lit dans le noir. D’abord je me concentre sur ma respiration, pour être tout à fait détendue.

Je porte mon attention sur mes pieds, jusqu’à ce que je ressente des picotements. Petit à petit je remonte le long de mon corps, vers mes jambes, mon ventre, mes bras. Le but est que le corps « s’endorme » mais que la conscience reste « éveillée ». Il y a souvent beaucoup de tension au niveau de la nuque, des mâchoires et du visage en général, c’est cette zone la plus difficile à détendre. J’imagine que tout mon corps s’endort, je ne sens plus mon corps, juste des picotements (selon les moines c’est l’énergie du corps qui circule)

Aucun muscle ne doit être tendu. La respiration doit être calme et surtout ne penser à rien, imaginez un rideau noir. Se concentrer seulement sur ce que l’on veut faire, le corps n’existe plus, la peur non plus. Si des pensées surgissent chassez-les. Il ne faut pas se forcer à « sortir » mais « se laisser aller ».

Un moment, on ne ressent plus son corps, on a une sensation de « froid ». Ça peut prendre du temps avant d’arriver à cet état proche de la transe, mais c’est une étape fondamentale. Ne penser à rien, juste projeter sa pensée au-dessus de soir. Imaginer une réplique de soi s’élevant de son corps. Là, la difficulté est :

De ne pas s’endormir, car le corps est dans tel état de relaxation, qu’on a plus de mal à rester conscient. (c’était mon plus gros problème)

Ne pas avoir peur (les premières fois c’est très impressionnant)

Ne surtout pas bouger, le moindre sursaut, le moindre geste ramènera le corps astral vers le corps physique. (si on est dans un état de transe trop profonde, le corps risque de faire des sursauts)

C’est la partie, la plus difficile. J’ai mis très longtemps avant de réussir. Rester dans cette état de transe et s’imaginer sortir, toujours et toujours en restant très patient. C’est normal de ne pas y arriver au début, il faut de la patience et surtout de la volonté, il faut être sur d’y arriver. Surtout il faut prendre son temps, si on se montre impatient, si on brûle les étapes, on n’y arrivera pas, patience et détermination sont importantes. La maîtrise de la méditation est un facteur aidant très important, car elle facilite la concentration ainsi que la visualisation.

Il se peut qu’on moment où le corps astral se détache du corps que l’on ressente certains phénomènes comme des palpitations, un bourdonnement dans les oreilles… c’est normal, ne pas s’en inquiéter. C’est une étape difficile à passer car ces phénomènes sont effrayants mais il faut s’y habituer, juste les regarder passer. On bloque facilement à cette étape, la difficulté est de rester calme et détendue face aux sensations ressenties. NE PAS AVOIR PEUR !

(Il arrive que l’on ressente un impression de « rater une marche » voir de tomber (cela arrive parfois aussi au moment de l’endormissement) et ce sursaut est si brutal qu’il peut nous « réveiller » entièrement. Cette sensation est provoquée par une séparation trop brusque du corps astral et du corps physique, ou d’un retour trop brusque suite à une frayeur.)

Enfin, le corps astral s’élève, la sensation est étrange comme une sorte de « déchirement » et une sensation de « froid » mais il n’y a aucun danger. Au début, il n’est pas facile de rester très longtemps au-dessus de son corps. Surtout la première fois, lorsque que j’ai réussi une projection astrale consciente, j’en étais tellement contente que j’en ai perdu mon calme, je suis retourné illico presto dans mon corps. Si le corps astral rejoint le corps physique on ressent cette impression de tomber.

Très très important, rester parfaitement calme. Petit à petit on parvient à s’éloigner de plus en plus de son corps physique en restant conscient de plus en plus longtemps. Le monde est perçu différemment lors d’un voyage astral, on peut rencontrer des entités, mais il faut rester calme et elles ne feront rien. Elles tenteront peut-être de vous faire peur, mais n’y faites pas attention.

Si on rate sa tentative, il vaut mieux se reposer et recommencer demain ou un autre jour. Trop d’acharnement peut causer quelques désagréments : fatigue, migraine…

Vous n’y arriverez pas en 5 minutes ni en une semaine, il faut persévère, mais ça en vaut la peine.

Bonne chance !

C'est un petit copié-collé de ce que j'ai déjà posté sur mon propre forum et sur S.net. :) Mais le texte est de moi.

Eh bien merci pour ce texte très instructif sur le voyage astral!
Il y a bien sûr d'autres méthodes pour sortir en astral, tu explique très bien les sensations ressenties de ta technique et on voit que tu sais de quoi tu parle.

Quelques éléments à préciser : en astral on ne se déplace pas comme sur le plan physique, on ne marche pas, on "vole", c'est la pensée qui permet de nous déplacer.
La vision en astral n'est pas non plus la même. L'inconscient risque de traduire les image reçu en quelque chose de compréhensif mais c'est trompeur (par exemple vous pourrez voir les murs de votre chambre alors qu'en astral il n'y en a pas, donc vous pouvez les traverser.).

De rien.

Ce ne sont pas les méthodes qui manquent en effet. J'en fais involontairement depuis une dizaine d'année, mais il m'a fallu longtemps pour arriver à en faire volontairement, une grosse bonne année en m'y entrainent environ une fois par semaine. Je précise qu'il faut du temps, à part bien sur si on a un don particulier, pour arriver à en faire volontairement.

Le plus difficile pour moi, est d'une part de ne pas m'endormir et d'autres part de rester consciente une fois sortie.

Oui il faut beaucoup de temps et de patience.
Je préfère sortir via le rêve lucide, sinon je m'endors tout le temps XD.